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Spagna
EFE | Barcelona Amenazar de muerte a la esposa con un hacha para que reanude una relación rota "merece el mínimo reproche" penal si se actúa por motivos amorosos, según ha sentenciado un juez que ha impuesto una pena de multa de 60 euros a un marido despechado que actuó de esa manera.
El juzgado de Lo Penal número 3 de Barcelona ha considerado como una simple falta de amenazas la actuación de Francisco Javier P.V., un hombre que amenazó a su mujer con un hacha para que volviese con él cuando la víctima se había refugiado en casa de una amiga en Igualada (Barcelona).
Dice la sentencia que "merece el mínimo reproche venial la persona que, por desaveniencias de índole amorosa se presenta en casa donde se encuentra refugiada la persona con la que había mantenido una relación sentimental y como consecuencia de la ira u otro motivo reprobable amenaza a su compañera con un hacha diciéndole que la mataría".
El juez cree que la amenaza fue "leve", aunque, según una testigo, el acusado blandió el hacha al dirigirse al lugar en el que se encontraba su esposa y pese a que, según un policía local, al ver al procesado, entró en la casa donde se produjeron los hechos y tuvo que reducirlo. Por esta falta de amenazas, el hombre ha sido multado con 60 euros.
Los hechos se produjeron a principios de 2000 cuando el procesado llegó a casa y agredió a su mujer, dándole un manotazo en la cara –por lo que ha sido multado con otros 90 euros por una falta de maltrato. La mujer entonces abandonó el domicilio y se refugió en casa de una amiga. Días después, el marido se presentó en esta casa y amenazó a su mujer con matarla con el hacha que blandía en su mano.
En la decisión del juez también ha pesado el hecho de que, según declaró la propia víctima, la pareja ha reanudado la convivencia "sin problema alguno", por lo que el magistrado ha dejado sin efecto la medida de alejamiento que se impuso durante la instrucción de la causa.
Sud africa
Des compagnies occidentales accusées d'avoir participé au régime d'apartheid
Les victimes de l'apartheid ont désigné mardi à Johannesburg vingt banques et entreprises occidentales qu'elles poursuivent pour coopération avec le gouvernement raciste sud-africain et pour avoir indirectement contribué à un "crime contre l'humanité".
Dans une conférence de presse donnée à Johannesburg, Neville Gabriel, porte-parole de Jubilee 2000, une coalition sud-africaine qui regroupe 4 000 ONG demandant l'indemnisation des victimes du régime d'apartheid, a confirmé qu'une plainte avait été déposée lundi à New York contre ces vingt entreprises pour demander des dédommagements. Il a précisé que "les dommages causés par l'apartheid se chiffrent en milliards de dollars". "Ceci est une action dirigée contre des banques et des corporations spécifiques pour avoir, par leur aide, contribué à un crime contre l'humanité", a souligné Neville Gabriel.
L'action, lancée par les avocats Charles Abrahams et Michael Hausfeld, est distincte d'une première action en justice intentée au nom de victimes de l'apartheid par un avocat new-yorkais, Ed Fagan, et que Jubilee 2000 avait critiquée en la qualifiant de "mal préparée". Ed Fagan demande, notamment à Crédit suisse et l'Union de banques suisses, une indemnisation totalisant 1,25 milliard de dollars. Cette nouvelle action a été annoncée lundi à Berne par une ONG, la Campagne suisse d'annulation des dettes de l'apartheid (Keesa).
"Une plainte collective majeure a été déposée (lundi) à New York", a confirmé Jubilee 2000 lors d'une conférence de presse à Johannesburg, précisant que les entreprises et banques visées étaient américaines, suisses, allemandes, britanniques, françaises et néerlandaises. Ces banques et entreprises ont, par leurs prêts et investissements, financé le régime d'apartheid, "lui permettant de survivre malgré les sanctions de l'ONU", affirme la coalition.
Les sociétés américaines visées sont : Citigroup, J.P. Morgan, ExxonMobil, Caltex Petroleum, Fluor Corporation, Ford Motor Corporation, General Motors et IBM. Les sociétés allemandes sont : Commerzbank, Deutsche Bank, Dresdner Bank, DaimlerChrysler et Rheinmetall. Les banques suisses Crédit suisse et l'Union de banques suisses (UBS) sont également visées, ainsi que les sociétés britanniques Barclays National Bank, British Petroleum (BP) et Fujitsu ICL, et les compagnies pétrolière française TotalFinaElf et anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell.
Jubilee 2000 a affirmé à Johannesburg que ces entreprises étaient accusées de s'être faites les complices du régime de l'apartheid accusé de "tortures, meurtres, viols, détentions arbitraires et traitements inhumains". "Mais ceci n'est pas une attaque contre la Suisse ou le peuple suisse, ou l'Allemagne ou tout autre pays", a souligné Neville Gabriel.
Jubilee 2000, fondée en 1998, a aussi demandé l'annulation de toutes les dettes de l'Afrique du Sud datant de l'époque de l'apartheid et que l'organisation a estimées à 25,6 milliards de dollars à la fin 1993, la dernière année du régime de l'apartheid. Neville Gabriel a précisé que l'action était déposée au nom de 85 individus et d'une organisation, le Khulumani Support Group, qui dit représenter 32 000 personnes.
Interrogés sur le montant des indemnisations qui seront demandées, le porte-parole de Jubilee 2000 a indiqué : "Les dommages causés par l'apartheid se chiffrent en milliards de dollars (...) mais nous ne mettons pas de chiffre en face de notre action. Nous demandons que les dommages causés par l'apartheid soit réparés".
Le 8 novembre, l'ancien président Frederik de Klerk, artisan de la fin du régime de séparation des races en Afrique du Sud, s'est prononcé à Johannesburg contre les plaintes collectives à l'égard de l'apartheid, estimant qu'elles créeront des précédents qui "paralyseront l'aptitude des banques et des entreprises de faire des affaires où que ce soit".