christian boisgointier - coordinamento contadini europei aderente a via campesina Gli abbiamo chiesto da chi è composta la confederazione agricola europea e di cosa si occupa. Abbiamo anche parlato con lui del problema della fame nel sud del mondo e delle responsabilità che hanno i paesi del nord del mondo. Infine abbiamo affrontato il discorso del ruolo della FAO. 020612boisgointier.mp3 ---- Materiali della plenaria di stamattina. Le versioni in Italiano e Spagnolo non sono divise per punti ma contengono gli stessi interventi e materiali in una forma discorsiva forse più utile per le trasmissioni. Ciao. '''ITALIANO.''' La plenaria si è aperta con la presentazione dei due strumenti tecnici da portare alla FAO: il Position Paper, già definito, e un bilancio, ancora in fase di discussione. Il primo intervento è stato quello di Ufe Hausmann (FIAN) che ha sottolineato i progressi ottenuti rispetto all’ultimo vertice delle ONG del 1996, perché le direttrici emerse in quel Foro sono state tradotte in un codice di condotta. Adesso occorre fare pressione sui Governi perchè accettino questo codice di condotta e lo trasformino in un codice vincolante. Il rappresentante di Via Campesina, Henry Saraigh, ha centrato il suo intervento sull’inutilità dei documenti delle istituzioni internazionali (FAO, protocollo di Cartagena...) che sono stati inefficaci tanto rispetto alla lotta alla fame, come rispetto al raggiungimento della pace. Saraigh ha poi spiegato come solo la bozza sulla convenzione sui diritti degli agricoltori, elaborata in questo foro, è l’unico strumento per garantire diritti e pace. Nel documento si parla di diritto alla terra, accesso alle risorse, diritto a prezzi equi sul mercato, necessità di preservare le risorse genetiche e le culture dei popoli. La parola è poi passata a Irene Fernandez che ha accusato l’attuale politica di Banca Mondiale e WTO che favorisce le grandi multinazionali a danno dei contadini e dei poveri, causando migrazioni e perdita di controllo sulle risorse. L’unica soluzione, ha detto Fernandez, è quella di togliere cibo, agricoltura e terra dalle politiche del WTO e della Banca Mondiale. In conclusione del suo intervento ha lanciato un appello alle ONG del nord e del sud del mondo che devono sviluppare ulteriormente la solidarietà e la collaborazione attuale, assumendo un ruolo più centrale. Gichenga Ndirangu, di Action Aid del Kenia, ha trattato il tema della Cassa per lo Sviluppo, che può essere uno strumento, ma non una soluzione per le comunità più povere. L’ultimo intervento prima dell’apertura del dibattito è stato quello di Tony Tujan, che ha sviluppato il problema della sovranità alimentare. In particolare ha sottolineato la mancanza di democrazia del WTO e di fatto la sua incapacità a risolvere i problemi delle comunità indigene, perché tratta temi come la sovranità alimentare, l’accesso alla terra come legati al mercato. '''SPAGNOLO.''' La asamblea general se ha abierto con la presentacion de los dos instrumentos tecnicos que seran llevados a la FAO: el Codigo de Conducta, ya preparado, y el balance, todavia en fase de debate. La primera aportacion ha sido la de Ufe Hausmann (FIAN), que ha subrayado los progresos obtenidos con respeto al ultimo Foro de 1996, porque las directrices emergidas en ese Foro han sido traducidas en un codigo de conducta. Ahora ocurre presionar los Gobiernos para que acepten este codigo de conducta que vincule las politicas de las instituciones. El representante de Via Campesina, Henry Saraigh, ha centrado su intervencion en la inutilidad de los documentos de las instituciones internacionales (FAO, protocolo de Cartagena...), que han demostrado su derrota tanto con respeto a la lucha al hambre como respeto al conseguimiento de la paz. Saraigh ha explicado como el unico instrumento util para garantizar derechos y paz, es el borrador de la convencion sobre los derechos de los campesinios, elaborado en este Foro. En el borrador se habla de derecho a la tierra, acceso a los recursos, derecho a precios justos en el mercado, necesidad de proteger los recursos geneticos y las culturas de los pueblos. En la siguiente intervencion Irene Fernandez ha acusado la actual politica del Banco Mundial y de OMC, que favorece las grandes multinacionales a dano de los campesinos y de los pobres. Esta politica provoca ulterior pobreza, migraciones y perdida de control sobre los recursos. Segun Fernandez, la unica solucion es quitar alimentacion, agricultura y tierra de los programas del Banco Mundial e OMC. En conclusion de su intervencion ha llamado a la solidaridad y a la colaboracion entre las ONG-es del Norte y del Sur del mundo, que tienen que asumir un papel central. Gichenga Ndirangu, de Action Aid de Kenia, ha tratado el tema de la Caja de Desarrollo, que puede ser un instrumento, pero no representa una solucion para las comunidades mas pobres. La ultima intervencion antes de la apertura del debate ha sido la de Tony Tujan, que ha desarrollado el punto de la soberania alimentaria. Tujan ha subrayado la falta de democracia de OMC, y de hecho su incapacidad para solucionar los problemas de las comunidades indigenas. El problema principal es que en el seno de OMC puntos como la soberania alimentaria, la agricultura y el acceso a la tierra estan tratados como mercancias, dentro del mercado. '''FRANCESE.''' Le Position Paper sera presente à la FAO jeudi avec Bilan duquel on va discuter dans cette journée. UFE HAUSMANN En 1996 le Forum des ONG a demandé le droit d’alimentation comme un instrument international. En celle occasion on a obtenu de trouver des lignes de comportement pour les politiques alimentaires que nous devons transformer dans un vrai Code de Conduite. C’est le grand objectif qu’on se pose aujourd’hui. Comment on va l’obtenir? Dejà en Rome le FIAN, comme l’Institut Jean Martin et d’autres ONG, on commence à definir le droit à l’alimentation. On doit arriver à la reconnaissance internationale de nos travaux et revendications. A travers un group de travail international nous devons transformer les lignes de conduite en un vrai Code de Conduite, en discutent avec nos gouvernements. Nous devons obtenir une participation majeure, mais il faut aussi de suggestion et propositions concrets par nos gouvernements. IRENE FERNANDEZ En ces derniers jours on a ecouté les luttes et les douleurs de notres peuples de paysans. La sensation est qu’on nous quitte le control, ils nous obligent à migrer, nous avons perdu aussi le control du droit democrat. Il n’y a pas de doute que les coupables sont les multinales qui ont impose ses programmes, une maniere a ete à travers de la Banque Mondiale. Nous ne pouvons pas accepter ce type de developpement, on doit changer ce paradigme. Si la terre, les resources naturelles sont un necesite de base, l’OMC ne peut pas tenir le pouvoir sur elles. La solution c’est de enlever l’agriculture a la OMC. Les entreprises multinationales sont concentres sur les pays du Sud. Les relations entre les ONG du Nord et lequelles du Sud peuvent se developper encore. Les mouvements du Nord vont assumer ce papier, se compromiser pour que le multinationales vont repondre aux autorites. Nous savons que la FAO ne peut pas etre un instrument des multinationales, on a un defi permanent à l’interieur de cette organisation qui partir de chez nous. Jusque au jour nous ne pourrons obtenir le droit alimentaire. GICHENGA NDIRANGU Nous voyons que l’idee de developpement a generé de debats. Je pense que les gens soutiennent l’idee de developpement disent que la lutte actuelle est assez forte, qui a obtenu ses objectifs. Mais si nous regardons aux mesures des OMC on comprend qu’on doit prendre des mesures pour les pays du Sud. La Boite du Développement et la liberalisation du commerce n’est pas suffisante pour le pays qui sont plus exposes au risques. Nous devons proteger les plus faibles des tendences actuelles du commerce et des politiques alimentataires. Pour proteger. La Boite du Developpement, en regardant au contexte dans son ensemble, donne l’impression d’etre faible. La structure commerciale actuelle, le dumping, endommagent les groupes le plus faibles qui doivent se faire entendre par l’OMC. Il restent beaucoup de defis, la Boite n’est pas la solution de tous les problemes. TONY TUJAN Le droit de s’alimenter n’est pas un probleme de bonne volonte politique, la nouvelle declaration de la FAO ne parle plus de droit à s’alimenter, mais de droit d’acces à l’alimentation. Il faut aller devant, ce droit doit etre assuré dans la realité, c’est ça qui signifie la souverainete alimentaire. La FAO dise que nous avons un agenda protectionniste? Mais nous ne parlons que d’alimentation, de permettre aux populations d’exercer ses droits. L’agriculture doit sortir du OMC, le probleme consiste à normaliser l’aspect du OMC. Dans le commerce ne sont pas les agricultures qui decident mais les grandes multinationales. N’est seulement le un question de dumping, c’est l’entier commerce qui devient le premiere force dans ce cadre neoliberal. Les questions de dumping empechent le control des agriculteurs sur les semences. Il faut democratiser l’OMC. Il y a des problemes de gouvernance mondiale, on doit affirmer le principe d’egalite parce que autjourd’hui la Fao aussi participe a la globalisation. Qu’est qu’on doit faire avec les programmes de developpement Seulement a travers un proces de solidarite internationale on peut arriver a la victoire. Notre proposition specifique est soutenir la lutte sur le terrain. Lutte pour la souverainete alimentaire, lutte pour la Convention sur le Droit à l’alimentation. L’Agriculture doit sortir de l’OMC où il y a problemes de transparence. Ce processus doit etre confie a l’ONU qui il doit se fourrer a la question de la gouvernance mondiale mené par les peuples dans les interets de tout. RODOLFO SAMBARAN (pecheur dew filipines, org nat pecheurs artisanal) Chez nous nous sommes un semi colonies des EEUU, les pecheurs vivent (=_)= pour cent en pouverte80&90. Grandes entreprises, controllent les pecheries, deux en part, et les pecheurs ont deplace de force. Boite de developpment : Governo domina6to des grands proprietaires terriens, comment ils peuven6 nous offriere la liberté ? Nouv devons nous battre '''INGLESE.''' Plenary Session Presentation of two technical instruments that have to been presented, tomorrow, to the FAO Ufe Hausman (FIAN) the most important element of this ngo forum is the trasformation of the different emergent position and underlines in a kind of conduct code. The next step have to be the acptance by the governaments of this Code and for this we have to make a pression to them to tranforme it in law. Henry Saraigh (Via Campesina) The international documents made until now( Fao, cartagena document, etc.) show us their failures about peace, food, human right, etc. It's very important to make a unified instrument to garantee rights and peace and for this we prepared a draft about international farmers righ about right land, access to resources, fair price in the market, genetic resources and indigenous culture. Irene Fernandez (Tenaganita - Malaysia) The political of WTO and World bank helped only the multinational producing very strong migrations flows and lost of control on our own resources. We have to make pression to push out of the wto market rule the agricolture and food throught a wide form of cooperation between north and south of the NGO world. It's important the ngo must have a much more stronger role. Ndirangu Gichenga (Action Aid, Kenia) We think we need of instruments to help the poorest countries and from our point of view this instrument is the 'Development Box'. It is a way but no the solution; it's one of the possible tools because, in this context of market liberalization, the poorest countries are damnaged in export and political decisions. Tony Tujan (IBON) It is not just a problem of political will to sure the food and the right to access to the food. We must go forward and propose a clear program to empowerment poor people to produce and buy food by themself. It is not only a question of dumping but the problem is to realized a struggle of food sovereignty besides the WTO. The WTO is no democratic organism and we can't change the its framework but the paradigme and the principals of cooperation The stratetegy proposing is not a national mechanismo reflexcted international cooperation and solidarity in challenging WTO globalization model. -------------------------- workshop ""Peter Kenmore & Gero Vaagt (FAO)"" "Gestione pesticidi integrati, pestici obsoleti e codice di condotta" Nella prima parte del workshop si sono mostrati gli effetti dell'uso indiscriminato dei pesticidi in paesi in via di sviluppo. In Vietnam, per esempio, si mischiano senza cognizione pesticidi diversi, in alcuni casi uccidendo tutti gli insetti non dannosi invece dei batteri colpevoli della distruzione dei raccolti. In Equador, l'uso di forti pesticidi ha avvelenato molte persone, i residui di pesticidi sulle mani degli agricoltori sono difficilmente lavabili. Il 9-21% dei pesticidi attualmente in uso sono tossici, gli agricoltori intossicati nella maggior parte del pianeta non sono assistiti medicalmente per cui il tasso di mortalità è di 40 su 100000. Uno dei grandi problemi derivanti dall'uso di pesticidi è lo squilibrio che si crea quando li si usano in campi aperti accanto ad altri campi dove invece non vengono usati. Cosa fa quindi la FAO? Dal 1985 esiste un codice di condotta che assieme a dei campi scuola per agricoltori cercano di informare gli agricoltori dei paesi del sud del mondo sui danni derivanti dall'uso senza cognizione dei pesticidi. Nella seconda fase si è parlato del codice di condotta sui pesticidi il quale è in fase di revisione, il suo obiettivo è di ridurre i rischi sanitari derivanti dall'uso di pesticidi e nello stesso tempo rafforzare lo sviluppo agricolo. I punti di riferimento sono il codice di condotta internazionale sulla distribuzione e l'uso di pesticidi e la Convenzione di Rotterdam. Questo codice di condotta internazionale pretende di essere una linea guida per chi produce, distribuisce e utilizza pesticidi, è importante la messa in atto di questa convenzione soprattutto nei paesi che non hanno una legislazione in tema di pesticidi. Non si è fatto nessun riferimento ad eventuali mezzi organici per la sostituzione dei pesticidi chimici. per maggiori info. http://www.fao.org/waicent/faoinfo/agricult/agp/agpp/pesticid Workshop ""Peter Kenmore & Gero Vaagt (FAO)"" During the first part of the workshop it has been shown the effect of indiscriminate use of pesticides in the 3° world. In Vietnam, for example, they mix up together different pesticides with no awareness, in some case killing every harmless insect instead of bacteria which destroy the crops. In Equador, the use of strong pesticides poisoned a lot of people, the pesticides residuals on the hands of farmers are hard to wash away. The 9 - 21% of pesticides now in use are toxic, most of the intoxicated farmers are left with no medical assistance, so the death rate is 40 on 100000. One of the greatest problem coming out from the use of pesticides is the wrong balance produced when they are used in open fields, near to fields where they are not used. What does FAO do? Workshop ""Peter Kenmore & Gero Vaagt (FAO)"" Gestion pesticidas intregados, pestidas obsoletos y codigos de conducta" En la primera parte del workshop se mostraron los efectos del uso sin reglas de los pesticidas en los paises en via de desarrollo. En Vietnam, por exemplo, se mesclan sin attencion distintos pestisidas, a vezes matando todos los insectos no daniosos en vez que las bacterias culpables de la distrucsion de las recolecciones agricolas. En equador, el uso de pesticidas fuertes han avelenado muchas personas, los residuos de los pesticidas sobre las manos de los campesinos son muy dificil de lavar. El 9-21% de los pesticidas actualmente en uso son toxicos, lo agricultores entoxicados en la mayor parte del planeta no tienen assistencia medica entonces el nivel de mortalidad es de 40 sobre 100000. Uno de los grandes problemas que deriven del uso de los pesticidas es el desequilibrio que se va a crear cuando se los usan en campos abiertos cerca de otros campos donde en vez no se usan. Y que hace la FAO? Desde el 1985 existe un codigo de conducta que junto a escuelas para los agricultores tratan de informarlos a los agricultores de los paises del sur sobre los danios que deriven de el mal uso de los pesticidas. En la segunda fase se hablò del codigo de conducta sobre los pesticidas, que està en fase de revision, su objectivo es reducir los riesgos sanitarios que deriven del uso de los pesticidas y en el mismo tiempo dar mas feurza a desarrollo agriculo. Los puntos de referencia son el codigo de conducta internacional sobre al distribicion y el uso de los pesticidas y la convencion de Rotterdam. Este codigo de conducta internacional pretende ser una guia para quien produce, destribuye y utilisa pesticidas. Es importante que se ponga en practica esta convencion sobre todo en los paises que no tienen un legislatura en el tema de los pesticidas. No se hablo de posibles alternativas organicas en lugar de los pesticidas quimicos. ---- workshop DAL LOCALE AL GLOBALE – ALIMENTAZIONE LOCALE, PROSPERITA’ GLOBALE Discussione e diapositive proposte dal ISEC (International Society for Ecology and Culture) L’agricoltura diversificata e su piccola scala, oltre a garantire una maggiore sicurezza alimentare, produce, per acro, molto di più del food-system basato sulle monoculture industriali e sull’export, tra cui esiste una causalità a doppio senso: le prime aumentano la dipendenza e la necessità di beni importati dall’estero, il secondo è l’incentivo per l’impianto di monocolture in altri paesi. Tra l’altro, in molti paesi come l’India, in cui l’export rappresenta una fetta importante dell’economia, si soffre la fame. In tutto il mondo, la partecipazione dei singoli nelle food-economy locali è impedita dai sussidi statali che supportano l’export, sostenuto anche dalle potenti lobbyes delle compagnie che si occupano di trasporti e di supermercati e dalle grandi catene di supermarket. Ad esempio, il Regno Unito importa 126 milioni di litri di latte e ne esporta 270. Ma un ricorso così massiccio all’export oltre a non essere necessario, è dannoso: non ha solo il difetto di creare gradi eccessivi di dipendenza alimentare e un enorme divario tra la produzione e il consumo, ma svolge anche un ruolo di primo piano nell’intensificarsi dell’inquinamento ambientale. In primo luogo, le monocolture sono fragili: basta l’attacco di un batterio per mettere in forse l’intero raccolto. Per questo motivo necessitano di ingenti quantità di pesticidi. Le grandi agro-industrie sono anche caratterizzate da un esagerato fabbisogno di acqua. Inoltre, anche quando maturo, il nostro pomodoro inquinerà ancora prima di finire nei nostri stomaci. Le tecniche di imballaggio sono spesso anti-ecologiche eiI trasporti vengono frequentemente effettuati su ruota: ciò porta, oltre a un alto livello delle emissioni, a ingenti costi sociali determinati dagli ingorghi stradali e dalla costruzione e dal rinnovo delle vie di comunicazione. In generale, si può affermare che per 100 unità di prodotto alimentare, mentre le piccole aziende tradizionali locali impiegano 5 unità di energia, le grandi industre ne sprecano 300. Le piccole fattorie diversificate vincono anche in quanto a componenti nutritivi. Ad esempio, con un kg di fagioli biologici il nostro organismo guadagna ben 480 mg di calcio, cifra che scende a 40 se si parla dei fagioli delle grandi corporation. Questo divario è dovuto alla maniera in cui il suolo è trattato. Cacca di mucca o pesticidi e concimi chimici? Tuttavia le culture diversificate necessitano dell’esistenza di un mercato locale, senza il quale le pressioni economiche portano i piccoli agricoltori a convertirsi inesorabilmente alle monocolture. Gli stessi OGM, come noto, costituiscono una grande minaccia per l’autonomia delle piccole aziende, che non possono, per contratto, piantare i semi del loro raccolto. Ma anche la lobby dei grandi mall impedisce l’indipendenza degli agricoltori: ad esempio, ancora nel Regno Unito, esistono leggi che impediscono ai contadini di vendere direttamente i loro prodotti. Come fare allora a creare piccoli mercati locali e superare il potere delle big corporation? Il relatore Christian Taylor afferma che l’educazione è la forma primaria di attivismo, ma la ISEC propone qualcosa di pratico (finalmente!). I piccoli agricoltori dovrebbero associarsi ai piccoli venditori, che, ad oggi, vendono per la maggior parte gli stessi prodotti che si trovano nei supermercati. Da questa associazione potrebbero nascere piccoli punti vendita di prodotti unici, creati sul posto, da produttori riconoscibili della comunità. Forse la sicurezza alimentare potrebbe non essere più un’utopia. Le persone possono insieme cambiare le economie locali e nazionali. E anche il panorama internazionale in quanto ad alimentazione potrebbe sembrare un po’ più roseo. ------------------------------------------------ 12 giugno 2002 Report sul Workshop "Guerra fame e povertà" che si è svolto questo pomeriggio nell'auditorium del Palazzo dei Congressi all'Eur. Il seminario si è svolto in maniera leggermente diversa da quanto era previsto dal programma di oggi, e con alcuni problemi di tipo tecnico riguardanti le traduzioni. Infatti, i delegati di alcuni paesi non hanno potuto essere presenti al Forum, come ad esempio quelli iracheni, a causa dell'embargo che grava sui loro paesi. La discussione è stata introdotta da Marilena Coreggia, volontaria in un'associazione italiana che opera per la pace. Ha posto l'attenzione sulle violazioni continue da parte dei governi europei e del governo italiano degli accordi del 1996 sul rifiuto della guerra e delle sanzioni economiche. Marilena ha parlato del documento su guerra e sicurezza alimentare che le ONG italiane intendono sottoporre alla Comunità Europea e allo stesso Governo Italiano, documento che può essere riassunto essenzialmente in sette punti fondamentali: - rifiuto di partecipare a qualsiasi tipo di guerra - cercare una soluzione pacifica dei conflitti esistenti - fermare ogni tipo di embargo - fermare l'occupazione della Palestina - dissociarsi unilateralmente dall'embargo sull'Iraq - rifiuto di usare le armi - fermare il mercato delle armi. In seguito hanno parlato diversi esponenti di Paesi che attualmente sono sottoposti a sanzioni economiche da parte della Comunità Internazionale o che sono lacerati da guerre civili interne. Mohamed Ghazawna di Gerusalemme è esponente di Land Research Center, un'associazione che si occupa di monitorare le violazioni da parte di Israele, attraverso il suo governo, ma soprattutto il suo esercito, del settore agricolo mediante la confisca delle terre, lo sradicamento di alberi e la demolizione di case. Questa associazione è stata chiusa da Israele e pertanto, oggi, non ha più una sede a Gerusalemme. Mohamed ha riassunto la conferenza stampa dei rappresentanti della Palestina che si è svolta ieri e per spiegare quali sono le relazioni esistenti fra fame e guerra nel suo paese ha cercato di raccontarci quella che è la storia della Palestina e del suo popolo. Storia che ovviamente è scandita da occupazioni, conflitti e morti. Il popolo palestinese è alla fame a causa dei numerosi insediamenti israeliani che si stanno creando nella striscia di Gaza e nella West Band. Si stima che oggi circa il 70% della striscia di Gaza e della West Band sia occupata di fatto da israeliani. Dove non sono gli insediamenti a togliere la terra ai palestinesi ci pensa l'esercito sradicando gli ulivi e devastando terra destinata all'agricoltura. I palestinesi hanno un rapporto particolare con la terra, e con gli ulivi che sono il loro simbolo, e Israele attacca la terra per distruggerli moralmente. L'intervento successivo ha spostato l'attenzione sul conflitto fra India e Pakistan per il controllo del Kashmir. Abid Suleiry ha sottolineato come i governi indiano e pakistano stiano oggi spendendo la maggior parte del denaro pubblico per le armi e non per la popolazione. Indiani e pakistani vivono oggi con la paura di una guerra nucleare. Niente è al sicuro sotto la minaccia di una guerra nucleare nemmeno la terra che viene usata solo per la difesa militare. Blanca Pampin Balado ha portato nella discussione il caso cubano. Cuba soffre di 40 anni di embargo da parte degli Stati Uniti. I principali effetti sono: - Cuba non può vendere i propri prodotti negli Stati Uniti perchè è proibito - i cubani non hanno accesso alle nuove tecnologie ai combustibili e ai macchinari e quindi non sono in grado di incrementare la loro produzione - Cuba deve acquistare prodotti stranieri a prezzi di mercato - i cubani non possono acquistare dollari americani ma devono acquistare monete di altri stati e sono quindi costretti a pagare altissime commissioni Negli ultimi 5 anni hanno speso 40 milioni di dollari americani solo per importare cibo straniero. Quello che emerge da questi interventi è che di certo in un paese in guerra non è possibile garantire la sicurezza alimentare. Questo concetto è stato ribadito da Bele Torres , colombiana, che ci ha parlato del conflitto che da 40 anni affligge il suo paese. Conflitto per la terra che ha portato con sè ovviamente massacri e persecuzioni e che ha costretto miglaia di contadini ad abbandonare le proprie terre per proteggersi dai gruppi paramilitari. Omar, esponente del popolo Saharawi ha chiuso il dibattito. Emblematico il caso di questo popolo. La regione, il Shara nord-occidentale, in cui viveva è un'ex colonia spagnola che è stata ceduta al Marocco. Il governo del Marocco ha costretto i Saharawi ha lasciare le loro terre e a rifugiarsi nei paesi vicini. Due milioni di rifugiati attualmente vivono in un campo profughi in Algeria. Nel 1990 è stato firmato un referendum per l'autodeterminazione del popolo Saharawi ma il governo marocchino non ha mai concesso la sua applicazione. Questa violazione del diritto all'autodeterminazione non ha mai acceso l'interesse della comunità internazionale pur non essendo molto diversa da vicende, come quelle del popolo curdo o del Kosovo, che hanno visto un intervento diretto da parte delle Nazioni Unite. Ciò che è uscito da questo dibattito è che esiste un legame molto stretto fra guerra e insicurezza alimentare e c'è una disparità enorme fra le spese militari e quelle sociali. Per dare un po' di numeri, secondo la FAO per dimezzare il numero delle persone che muoiono di fame nel mondo entro il 2015 servirebbero 24 miliardi di dollari. D'altra parte, il Pentagono ha stanziato, per il solo bilancio militare del 2003, 400 miliardi di dollari. Per altre info: www.isec.org.uk