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ESTERI

tirofijo

La possibile rielezione del capo dello Stato uscente Alvaro Uribe, in testa ai sondaggi per le presidenziali del 28 maggio, “significherà molte più pallottole...”: lo avrebbe detto il fondatore e capo storico delle Forze armate rivoluzionarie della Colombia (Farc), Manuel ‘Tirofijo’ Marulanda, in un documento consegnato al candidato presidenziale indipendente Alvaro Leyva Durán, di cui la rivista ‘Semana’ ha pubblicato alcuni estratti. Marulanda, 77 anni, avrebbe incontrato Leyva in una località sconosciuta “sulle montagne colombiane” e ribadito che “fino a quando Uribe resterà al potere non ci sarà la possibilità di un accordo umanitario” per la liberazione degli ostaggi in mano alla guerriglia più longeva dell’America Latina. ‘Tirofijo’ ha duramente contestato la politica di Uribe affermando che “i tre poteri dello Stato sono complici della militarizzazione totale del paese, ma non hanno una soluzione politica al conflitto sociale e armato”; il capo guerrigliero non ha risparmiato critiche anche alla passata amministrazione del presidente Andrés Pastrana (1998-2002) che “pretendeva la smobilitazione della guerriglia senza nulla in cambio”. Nelle ultime settimane, le Farc hanno intensificato la loro offensiva soprattutto nel sud contro la possibile rielezione di Uribe e i negoziati sul Trattato di libero commercio tra Colombia e Stati Uniti, conclusi domenica scorsa con la firma dell’accordo.

Crimini in Messico

Un rapporto redatto da una associazione non governativa afferma che il governo messicano e i militari avrebbero commesso "crimini contro l'umanità" nella cosiddetta "sporca guerra" contro gli oppositori di sinistra. Il rapporto sarebbe stato preparato per l'attuale presidente Vicente Fox, ma non è stato ancora pubblicato. Secondo il rapporto, l'esercito avrebbe rapito, torturato e ucciso centinaia di presunti ribelli tra il 1964 e il 1982.

Messico II

Il governo messicano non avrebbe nascosto nessuna notizia ai familiari dei 65 minatori morti nella miniera Pasta de Conchos di Coahuila. Questo e' quanto ha dichiarato oggi il segretario al Lavoro, Francisco Javier Salazar: E' una menzogna - ha affermato - sostenere che si siano nascoste delle notizie. Salazar ha dichiarato, inoltre, che tutte le informazioni che venivano via via fornite dai soccorritori venivano date prima ai familiari e poi ai mezzi di informazione.

ITALIA

Gradisca

Continua la mobilitazione contro i cpt di Gradisca d'Isonzo e di Bari, la cui apertura e' prevista per oggi. A Gradisca e' in corso da ieri mattina il presidio dei movimenti e associazioni antirazziste davanti al lager. Nonostante il freddo ed il vento gelido, nel corso della giornata il presidio è stato animato da circa in centinaio di persone. L'assemblea ha deciso che il presidio diventasse permanente: per tutta la notte e per le giornate successive verrà mantenuta la presenza davanti al lager per impedire che entri in funzione. Questa mattina, di fronte ai due cancelli d’entrata del Cpt di Gradisca, presidiato da decine di carabinieri in assetto antisommossa e poliziotti in borghese, sono ripresi i picchetti per rallentare traffico e distribuire volantini. I manifestanti del presidio permanente contro il lager in Friuli hanno da poco impedito l'ingresso di un furgone della Cooperativa Minerva, che dovrebbe "gestire" il centro.


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Appunti e note redazionali

Materiale Redazionale CPE

CPE: lo chiamano anche " Contrat Précarisation Emploi "!!!

7 marzo prossimo nuova manifestazione con la sola parola d'ordine: "ritiro del CPE"


Com'e' nel dettaglio il CPE?

(dettagli)

Le contrat première embauche (CPE) est un nouveau type de contrat de travail sans limitation de durée en France, dont l'annonce de la création prochaine a été faite le 16 janvier 2006 par le premier ministre Dominique de Villepin. Ce contrat est réservé aux jeunes de moins de 26 ans d'entreprises de plus de vingt salariés. Durant la période dite « consolidant l'emploi » de deux années, le licenciement sans justification du motif est possible, ce qui équivaut à une période d'essai de deux ans.

L'amendement qui crée le CPE, dans le cadre du projet de Loi pour l'égalité des chances, a été adopté par l'Assemblée nationale dans la nuit du 8 au 9 février 2006.

Fonctionnement du Contrat Première Embauche

Comme pour le CNE, l'employeur a la possibilité de licencier sans exprimer de motif écrit pendant la période de consolidation. Licenciable à tout moment, le salarié bénéficie d'une indemnité de rupture de 8%. S'il est licencié après quatre mois passés dans l'entreprise, le titulaire d'un CPE touchera, en plus de l'indemnité de rupture, une allocation forfaitaire de 460 euros par mois pendant deux mois. A noter qu'il ne s'agit pas juridiquement d'un licenciement, mais d'une rupture de la période d'essai. Cela explique le caractère unilatéral que prend cette rupture (pas de préavis ni de motif) puisque le régime de la rupture de la période d'essai du CPE est calquée sur la rupture de la période d'essai d'un CDI (contratto a tempo indeterminato) classique.

Les stages, CDD (contratti a tempo determinato) et périodes en alternance effectués par le jeune dans la société sont décomptés des 2 années de « consolidation » du CPE, qui peut être contracté après un CDD, malgré son nom.

Le jeune recruté en CPE acquiert un droit individuel de formation, d'une vingtaine d'heures par an dès le deuxième mois passé dans l'entreprise.

Les 18-25 ans en CPE seront tous éligibles au Locapass, le traitement social de l'accès au logement, pour une durée de 18 mois.

Le CPE est juridiquement à durée indéterminée. Dominique de Villepin et Baudouin Prot (BNP Paribas), président de la fédération des banques assurent qu'il permettra l'accès au crédit. Cependant les banques et organismes de crédits n'ont pas besoin de motiver leurs refus.

La clause de licenciement sans motivation écrite va reveiller la jurisprudence ancienne du droit du travail. En effet avant 1973 le licenciement était non motivé et une abondante jurisprudence existe de cette époque. Les tribunaux (en premier lieu les prud'hommes) risquent de voir advenir une pléthore de conflits sur le theme de la "légèreté blamable" et de l'abus de droit.

le Contrat Première Embauche qui concerne les jeunes de moins de 26 ans quelle que soit la taille de l'entreprise. La mesure phare du CPE, comme du CNE, c'est l'instauration de la période d'essai de deux ans après l’embauche. En « contrepartie », le premier ministre concède une allocation chômage de 460 euros par mois pendant deux mois aux jeunes qui se feront licencier entre 4 mois et 6 mois d’ancienneté. Allocation-aumône qu’il ose appeler « avancée sociale majeure ». Les employeurs, eux, bénéficieront d’un abattement de charges sociales pendant trois ans.

C’est donc toute une classe d’âge, les jeunes de moins de 26 ans, qui entrera désormais sur le marché du travail avec des protections sociales quasi-nulles.


vendredi 24 février 2006, 14h13 CPE: le Sénat rejette les motions de procédures de la gauche

Les sénateurs ont rejeté vendredi les trois motions de procédures déposées par le PS, les Verts et le PCF contre le projet de loi pour l'égalité des chances, instaurant le CPE, dont ils poursuivent l'examen à un rythme d'escargot.

Le altre forme di contratto

CNE Contrat Nouvel Embauche

Le mobilitazioni 1. Mobilisation à Paris I : Tous en AG mardi 14 février à 12h !

1.1 : Bilan de la semaine : AG de mardi 7 février, comité de mobilisation

Mardi 7 février, 200 étudiants se sont rassemblés en Assemblée générale à Tolbiac, avant de partir en manifestation. Dans toute la France, on a recensé 300 000 manifestants (alors que les confédérations syndicales n’avaient pas appelé à la grève) et environ 100 000 lycéens et étudiants. C’est un bon début, mais bien sur cela n’a pas suffit à faire céder le gouvernement !

1.2 : Perspective : AG mardi 14 février à 12h Amphi J (Tolbiac)

Alors que le gouvernement passe en force (« 49.3 »), il peut compter malheureusement sur la passivité des directions des confédérations syndicales qui appellent à une prochaine journée d’action … le 7 mars !! Soit vraisemblablement après le vote prévu de la loi (qui doit passer devant le Sénat le 23 février, sans retourner ensuite devant l’Assemblée nationale, procédure d’urgence oblige …).

Bien entendu, il ne faut pas attendre cette date pour construire le rapport de force permettant de vaincre le gouvernement. C’est aujourd’hui la grève qu’il faut construire au plus vite. Des universités sont déjà en grève (cf. plus loin), et la FSE mettra toutes ses forces pour construire une grève nationale étudiante. Les Universités doivent se mobiliser en même temps et de façon puissante (par la grève) pour établir un rapport de force.

2. Mobilisation sur les universités françaises : Rennes II et Toulouse à l’avant-garde

A) L’Université de Rennes II est en grève (avec piquets de grève : arrêt total des cours) depuis mercredi 8 février. La grève s’est étendue dans la semaine à l’Université de Rennes I (sans piquets de grève pour le moment).

Les étudiants de Rennes II ont lancé un appel national à la mobilisation sur l’ensemble des universités pour les rejoindre le plus vite possible dans la mobilisation. Les étudiants de Rennes II se prononcés en Assemblée générale (à 2000 étudiants) pour le retrait du CPE, l’abrogation du CNE, et le refus de la baisse des postes aux concours d’enseignement.

B) A Toulouse, toutes les universités sont mobilisées et préparent la grève pour le début de semaine (mardi 14 février pour Le Mirail). Les universités se sont réunies en coordination

C) A Grenoble, une AG a réuni 400 étudiants jeudi 9 février et a appelé à la grève à partir de mardi 14 février (Info communiquée par la FSE Grenoble) Signataires :

(ipotesi di cronologia)

vec le « contrat première embauche », ce serait encore plus de flexibilité et de précarité

Le 11 janvier, le Conseil des ministres présidé par Chirac a adopté un projet de loi « pour l'égalité des chances » qui élargit les « zones franches » où les patrons sont exonérés d'impôts et de charges sociales et qui abaisse l'âge de l'apprentissage à 14 ans. Le 16 janvier, de Villepin, Duteil, Copé, Breton, Begag et Borloo ont ajouté à ce projet de loi des aides à l'apprentissage, l'institutionnalisation des « stages » de longue durée, la création d'un contrat à durée déterminée pour les seniors et d'un contrat baptisé « contrat première embauche » pour les jeunes. Le projet de CPE du gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy vise les moins de 26 ans. La période d'essai serait portée à deux ans. Par conséquent, les jeunes travailleurs seront soumis à une pression renforcée des patrons. En outre, si la travailleuse ou le travailleur a été auparavant au chômage six mois, l'employeur bénéficiera de l'exemption totale des cotisations sociales normalement à sa charge, durant trois ans. Ravi, le MEDEF réclame l'extension du procédé, ce que le gouvernement prépare : Après le contrat nouvelles embauches pour les entreprises de moins de 20 salariés et le CPE pour les jeunes de moins de 26 ans, le premier ministre est prêt à entamer une nouvelle étape… la généralisation de la période d'essai de deux ans à tous les CDI et, parallèlement, la suppression des contrats à durée déterminée. (Le Monde, 26 janvier 2006) Par le biais des jeunes et des seniors, c'est bien à l'ensemble des travailleurs que le gouvernement s'en prend.

Chi è pro e chi contro (Zitaten)

Jacques Chirac : Le CPE est "un contrat à durée indéterminée qui ouvre (aux jeunes) la porte des entreprises, qui leur donne plus de sécurité, qui leur donne les moyens de faire leurs preuves". (Déclaration, lundi 6 février 2006)

Dominique de Villepin, Premier ministre : - Le CPE est "le projet le plus social" jamais élaboré "pour les jeunes", il n'y a "jamais eu une proposition faite aux jeunes -jamais eu !- qui soit aussi avantageuse et protectrice". (Déclaration, lundi 6 février 2006) - Le CPE "est un contrat anti-précarité". "Il n'y a jamais eu une proposition faite aux jeunes qui soit aussi avantageuse et protectrice. C'est le projet le plus social pour les jeunes qui ait jamais été proposé". Le CPE "n'est pas ce que certains veulent dire". "Ce contrat, il est fait pour lutter contre la précarité des jeunes. C'est un contrat anti-précarité". "Ce n'est pas un sous-contrat, ce n'est pas un contrat avec une sous-rémunération. Nous ne sommes pas dans le cas d'un SMIC jeunes". (Déclaration, lundi 6 février) - "Je leur réponds que (...) la précarité, c'est ce que nous connaissons depuis 25 ans (...) Avant de manifester, de contester, de critiquer, informons-nous !". "Pas de bataille idéologique ! La situation est trop grave, l'enjeu des jeunes trop important pour l'avenir de notre pays pour que nous nous contentions de faire comme avant". "Il peut y avoir des malentendus, des préoccupations, des amalgames. C'est le rôle du gouvernement de ne jamais cesser d'expliquer", a reconnu Villepin, mais, voulant "être jugé aux résultats", il "croit très sincèrement que nos compatriotes comprennent" sa démarche. "Comparons cette période de deux ans" de période d'essai incluse dans le CPE "à la situation de galère d'aujourd'hui, où les jeunes mettent entre 8 et 11 ans avant de pouvoir véritablement avoir un emploi stable". (Déclarations, vendredi 20 janvier)

Gérard Larcher, ministre délégué à l'Emploi : Interrogé sur un éventuel retrait du CPE, face à la mobilisation des syndicats et des organisations de jeunes, le ministre a répondu : "non, je crois qu'il y a la volonté absolue du gouvernement d'avancer, d'écouter ce que nous dirons les parlementaires et de proposer aux jeunes de sortir de la galère". "Si c'est reculer pour retomber dans la situation antérieure, ce serait faire preuve d'un manque de courage, et le sens des responsabilités nous amène à essayer de répondre aussi bien aux problèmes des jeunes qu'à ceux des seniors". Il a défendu la décision du Premier ministre d'avancer de quinze jours, au 31 janvier, l'examen par l'Assemblée nationale du texte concernant le CPE, par la volonté de "ne pas tronçonner l'examen du texte entre commission et débat au Parlement". "Ce qui m'inquiète, c'est la situation des jeunes face à l'emploi, avec un taux de chômage qui depuis vingt ans est toujours deux fois plus élevé que le taux de chômage moyen", "depuis des années, les jeunes entrent en galérant dans le travail". "Il faut le dire, 70% des jeunes entrent dans le travail par le CDD ou l'intérim", dit-il, "il faut des années pour consolider la stabilité dans l'emploi, on est dans une situation extrêmement dégradée pour les jeunes". Il s'est défendu de renforcer la précarité de l'emploi pour les jeunes : "c'est l'inverse, la pire des précarités, c'est le chômage, c'est de ne pas pouvoir accéder au logement". (RTL, mardi 24 janvier)


CONTRO LA CREAZIONE DEL CPE COMPORTA UN AUMENTO DELL'OCCUAPAZIONE? La domanda è stata posta a Gérard Larcher, ministro con delega al lavoro all'indomani le lendemain della présentazione del nuovo contratto da parte le Premier ministre, che ha risposto senza pero' fornire argomenti per giustificare la messa in opera di un clone del contratto nuovo impiego, La même question se pose pour l’ensemble de la politique de l’emploi menée au pas de charge par Dominique de Villepin, mais les réponses déçoivent.

La radicalisation du gouvernement vise dans un premier temps à remettre en cause le contrat à durée indéterminée comme cadre juridique normal des relations entre salariés et employeurs. Évoquée par Dominique de Villepin, la démographie giustifica queste misure, perché il ministro si pone il problema "demografico"(l'innalzamento della popolazione in età pensionabile e l'abbassamento della poplazione attiva): il bisogno di nuovi salariati "nei servizi alle persone" Cette baisse se conjugue avec le départ en retraite de la génération du baby-boom. Mais pourquoi s’en inquiéter ?

La situation démographique et économique étant plus favorable à Villepin que pendant la période Jospin, elle devrait l’inciter à mener une politique ambitieuse de créations d’emplois et de hausse des salaires, propice aux consultations sociales. Or, malgré l’habillage très habile du chef du gouvernement, les récents plans pour l’emploi ont choisi une autre direction. D’abord, le passage en force est de mise : des ordonnances mettent en place un contrat nouvelles embauches (CNE) en juin 2005. Un petit groupe de travail de Matignon, chargé des questions de l’emploi, concocte ensuite le CPE en catimini et l’impose. « Nous avons lorgné vers le CNE parce qu’il donne de bons premiers résultats. Il était donc logique d’avoir envie de l’étendre à toutes les entreprises », estime l’UMP Hervé Mariton, membre de ce groupe de travail, qui a cogité aussi une « stratégie de communication » anticipant une probable confrontation sociale.

Malgré le tollé syndical et étudiant, la procédure d’urgence est utilisée pour l’examen du projet de loi qui porte paradoxalement le nom d’« égalité des chances » et instaure le CPE (voir ci-contre). Et la perspective d’un mouvement social le 7 février ne change en rien les discours gouvernementaux.

Les raisons de cette entreprise de démolition du code du travail sont à chercher, pour une part, dans la rivalité politique qui oppose le Premier ministre à Nicolas Sarkozy. Dans la compétition qui l’oppose au ministre de l’Intérieur pour être le favori de son camp en 2007, Dominique de Villepin en a oublié qu’il avait pris l’engagement d’évaluer le CNE avant de précipiter son extension aux jeunes.

La feuille de route présentée par Dominique de Villepin en décembre dernier prévoit que le contrat de travail soit coûte que coûte sur la table des négociations, et les pistes explorées sont le contrat unique, fusionnant CDD et CDI. La logique des plans pour l’emploi est simple : plus de flexibilité génère plus d’emploi, estiment les libéraux, ce qui leur fait dire que le gouvernement est sur la bonne voie. Les ordonnances créant le CNE pour les entreprises de moins de 20 salariés ont aussi été accompagnées d’un décret relatif au suivi de la recherche d’emploi qui durcit les conditions d’indemnisation. La combinaison est certes conforme au dogme libéral selon lequel une indemnisation du chômage trop généreuse « désinciterait » les demandeurs d’emplois à se porter sur le marché du travail, tandis que les rigidités et le coût du travail trop élevé décourageraient les employeurs d’embaucher. Mais les effets de cette politique de l’offre dans un contexte de faible croissance économique ont largement prouvé leur inefficacité.

Sous couvert de « réhabiliter le travail », la bataille pour l’emploi de Dominique de Villepin et de son prédécesseur mène inévitablement à plus de flexibilité et de précarité, plutôt qu’à susciter un boum de la création d’emploi. On l’a vu sous le gouvernement Raffarin ; « jusqu’en mars 2004, le ministre de l’Emploi de l’époque, François Fillon, a conduit une politique d’inspiration libérale qui a eu pour effet de court terme, faute de moyens et en période de faible demande, d’accélérer la progression du chômage au lieu de l’endiguer », met en évidence Matthieu Lemoine, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)

En réalité, ce n’est qu’après l’échec des régionales en 2004 que des budgets supplémentaires ont été débloqués pour enrayer le désastre. La réduction du chômage est artificielle et s’accompagne d’une hausse spectaculaire du nombre de personnes couvertes par les minima sociaux : au 31 décembre 2004, un peu plus de six millions de personnes (allocataires, conjoints, enfants) étaient concernées. Quant à la flexibilité, Dominique de Villepin lui-même souligne que « 70 % des contrats sont des CDD, et la moitié de ces contrats ne durent pas plus d’un mois ».


Dopo una giornata d'azione giovedì (23 febbraio)con manifestazioni sparse et qualche blocco della didattica, undici università (Rennes I et II, Brest, Toulouse II et III, Lorient, Montpellier II...) si sono messe in sciopero et delle assemblee générali sono préviste a partire da lunedì, giorno d'esame du CPE al Senato. L'enjeu, pour les jeunes qui exigent le retrait du texte, est de maintenir l'élan jusqu'à la journée nationale d'action du 7 mars, à laquelle appellent ensemble organisations lycéennes, étudiantes et confédérations syndicales. Syndicats et patronat devraient boucler à cette occasion le volet "gouvernance" du protocole d'accord proposé par le Medef(?)


La publication des chiffres du chômage de janvier et la poursuite de la négociation sur la branche accidents du travail-maladies professionnelles seront les temps forts d'une semaine sociale pendant laquelle les jeunes vont rester mobilisés contre le Contrat première embauche (CPE).

Mardi seront publiées les statistiques du chômage pour le mois de janvier, après une année 2005 marquée par une embellie sensible, bien que controversée.

L'année dernière, le chômage est revenu à son niveau le plus bas depuis trois ans, enregistrant un recul de 5,2% en un an, soit 126.800 demandeurs d'emploi de moins. Fin décembre, on comptait en France 2.310.600 chômeurs, représentant 9,5% de la population active.

Toutefois, les vacances universitaires devraient encore handicaper le mouvement, car les deux tiers des universités seront en vacances d'ici les quinze prochains jours.E' per questo motivo che il governo vuole approvarlo adesso.

L'enjeu, pour les jeunes qui exigent le retrait du texte, est de maintenir l'élan jusqu'à la journée nationale d'action du 7 mars, à laquelle appellent ensemble organisations lycéennes, étudiantes et confédérations syndicales.


LINK ad USO interno

http://permanent.nouvelobs.com/social/20060227.OBS8529.html

LINK DA SUGGERIRE

In francese:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Contrat_premi%C3%A8re_embauche

Servizi audio della giornata


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