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VERTICE JOHANNESBURG: ONG ACCUSANO UNIONE EUROPEA DI AVVICINARSI A POSIZIONI USA

Le Ong internazionali guardano con preoccupazione all'atteggiamento dell’Unione Europea che nelle ultime ore si starebbe avvicinando pericolosamente alla posizione degli Stati Uniti sulle questioni inerenti la globalizzazione, rinunciando ad affrontare i punti chiave della protezione dell'ambiente, della lotta alla povertà e della promozione dello sviluppo sostenibile, ovvero gli obiettivi dichiarati del vertice. L'Europa rinuncia alla necessità di discutere della supremazia degli accordi internazionali sull'ambiente rispetto alle leggi del commercio ha dichiarato in proposito Antonio Tricarico, coordinatore della Campagna per la riforma della Banca mondiale ; deve invece smettere di flirtare con l'asse del male ambientale guidato dagli Usa con la complicità di Australia e Canada, se vorrà raggiungere quegli impegni concreti che servono ad arrestare la crisi ecologica del pianeta. Il mondo ha bisogno di un nuovo quadro di regole per la globalizzazione da definire nel contesto delle Nazioni Unite, assegnando compiti chiari alle istituzioni finanziarie internazionali.

ARGENTINA SLITTANO AL 15 DICEMBRE LE ELEZIONI PRIMARIE, DUHALDE DEFINISCE NUOVE REGOLE PER IL VOTO

Il presidente argentino Eduardo Duhalde ha definito le nuove regole per le elezioni primarie da cui dovranno scaturire i nomi dei futuri candidati alle presidenziali di marzo. La prima novità è relativa alla data di svolgimento di queste votazioni, che è slittata dal 24 novembre al 15 dicembre. Un altro aspetto importante è che non tutti potranno partecipare alle elezioni interne delle singole formazioni politiche. Vi saranno ammessi soltanto gli iscritti e gli indipendenti. Dunque, chi milita in un partito potrà contribuire a scegliere soltanto il candidato del proprio schieramento. Il governo è stato costretto a introdurre dei correttivi dopo che un giudice federale aveva bloccato l’iter per le primarie, affermando che così come erano state concepite non rispettavano i principi costituzionali. Nel frattempo, il direttore della Banca centrale argentina, Aldo Pignanelli, resta al proprio posto, malgrado le dimissioni annunciate all’inizio del fine settimana. Tuttavia, negli ambienti vicini al ministro dell’economia Roberto Lavagna, con il quale è in aperta rottura, la sua uscita di scena definitiva viene considerata imminente. E intanto ieri ricorrevano due mesi dalla morte di Dario e Maxi, e in diverse parti del paese è stato ricordato con mobilitazioni. A Rosario, al termine di una manifestazione, è stata collocata una targa commemorativa, la stessa che in questi due mesi è stata collocata in altre città.

Palestina In un'intervista pubblicata oggi sul quotidiano 'The Guardian' il rabbino capo dcel Regno Unito, Jonathan Sacks, accusa le autorita' d'Israele di tenere una condotta in contrasto con con i piu' profondi valori dell'ebraismo. "Non considero l'attuale situazione meno che tragica", puntualizza il religioso, e spiega: "Sta forzando Israele ad assumere posizioni che a lungo termine sono incompatibili con i nostri piu' profondi ideali. Non c'e' dubbio", incalza il rabbino Smith, "che questo tipo di conflitto prolungato, insieme all'assenza di qualsiasi speranza, genera avversioni e insensibilita' che sul lungo periodo per una cultura costituiscono un autentico elemento di corruzione".

USA

L'Amministrazione Bush torna a far sentire i tamburi di guerra nella crisi irachena. E' quanto rilevano gli osservatori a Washington dopo che il vicepresidente Richard Cheney ha definito esaurita la politica del contenimento di Baghdad e non ulteriormente rinviabile un ricorso alla forza contro Saddam. I legali della Casa Bianca hanno inoltre affermato ieri che un voto del Congresso non sarebbe necessario per avviare operazioni militari

AFP | 27.08.02 | 09h26 Cour pénale internationale: Powell fait pression sur les Européens

Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a écrit personnellement aux gouvernements européens pour les presser de signer des accords mettant les Américains à l'abri d'éventuelles poursuites devant la Cour pénale internationale (CPI). Le ministère américain des Affaires étrangères a toutefois assuré que Washington voulait négocier ces dérogations dans le cadre même du traité instituant la CPI, sans mettre dans la balance les operazioni au sein de l'OTAN. Dans des lettre datées du 16 août, le chef de la diplomatie américaine a demandé aux Européens de signer de tels accords "le plus tôt possible" sans attendre que l'Union européenne (UE), très critique envers les posizioni américaines, abbia espresso sa position officielle. Ce sujet doit être abordé à la fin du mois par les ministres des Affaires étrangères de l'UE, qui figurent parmi les plus chauds sostenitori de la CPI, lors d'une réunion au Danemark. Washington si è lamentata récemment du fait que la Commission européenne de Bruxelles eut demandé aux pays candidats à l'adhésion à l'UE de ne pas signer d'accord de dérogation avec Washington tant que les Quinze n'auraient pas finalisé leur position. Washington a entrepris une vaste campagne diplomatique pour obtenir d'un plus grand nombre possible de pays ce type de dérogation, une disposition permise par l'article 98 des statuts de la CPI. Le porte-parole du département d'Etat, Richard Boucher, a indiqué à ce propos que le Timor Oriental venait de signer un accord de dérogation avec les Etats-Unis. Après la Roumanie et Israël, cela porte à trois le nombre de pays ayant jusqu'à présent signé des accords bilatéraux permettant aux Américains di sfuggire à d'éventuelles processi devant la CPI. M. Boucher a souligné que le courrier de M. Powell aux Européens ne faisait aucune référence à l'Otan, l'alliance militaire à laquelle font partie la majorité des pays de l'UE, et à laquelle desiderano adhérer la plupart des pays qui attendent également à la porte de l'UE. "Il n'y a aucun lien entre notre décision de soutenir un pays pour adhérer à l'Otan et la signature d'accords au titre de l'article 98" de la CPI, a-t-il déclaré. Le porte-parole a également indiqué qu'une fronde des Européens sur ce sujet ne remettait pas en cause la position de Washington vis-à-vis d'une alliance "envers laquelle nos engagements ne sont pas en question". Le chef de la diplomatie danoise, Per Stig Moller, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, a assuré pour sa part lundi à Tallinn que le désaccord sur la CPI n'aura aucun effet à long terme sur les relations avec les Etats-Unis. "Il est naturel que nous regardions différemment les questions internationales, mais cela n'est pas pregiudizievole à la coopération transatlantique", a-t-il dit à l'issue d'une rencontre de ministres des Affaires étrangères des pays baltes et scandinaves. Les trois pays baltes, candidats à l'UE et à l'OTAN, ont de leur côté démenti s'être retrouvés entre le marteau américain et l'enclume européenne. Les Etats-Unis ont toutefois adopté récemment une loi, votée par le Congrès et approuvée par le président George W. Bush, permettant s'ils le souhaitent de revoir leur assistance militaire aux pays n'ayant pas signé d'accords de dérogation à la CPI.

Centrafrique:

Kolingba condamné à mort pour son putsch manqué

L'ancien président centrafricain, le général André Kolingba, et une vingtaine de militaires centrafricains, jugés par contumace dans le cadre du procès sur le coup d'Etat manqué du 28 mai 2001, ont été condamnés à mort lundi par la Cour criminelle de Bangui. L'ex-chef de l'Etat, au pouvoir de 1981 à 1993, a été reconnu "coupable du crime d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat" par la Cour criminelle qui a rendu son verdict lundi. La Cour a suivi le réquisitoire du procureur général, Joseph Bindoumi, qui avait richiesto vendredi la peine capitale contre le général Kolingba pour avoir "préparé et exécuté" l'attaque, dans la nuit du 27 au 28 mai 2001, de la résidence de l'actuel président Ange-Félix Patassé, au pouvoir depuis 1993. En fuite, comme la plupart des 615 présumés putschistes jugés vendredi dernier par contumace, le général Kolingba avait de toute façon rivendicato la paternité de ce putsch sur les ondes de Radio France internationale (RFI) quelques jours plus tard. Ce coup de force, suivi de près de deux semaines de combats entre putschistes et troupes loyalistes, avait fait 59 morts, selon un bilan officiel, davantage selon des témoignages, et provoqué l'exode d'environ 80.000 Banguissois. La Cour criminelle, une juridiction spéciale dépendant de la cour d'appel de Bangui, a également condamné à mort, comme l'avait demandé le procureur général, 22 officiers et sous-officiers reconnus coupables du même crime. Trois fils d'André Kolingba, Serge, Francis, et Arthur, ainsi que le commandant Anicet Saulet, qui avait mené l'une des mutineries militaires de 1996-97 en Centrafrique, font partie de ce groupe. La Cour pouvait difficilement être clémente au regard des témoignages recueillis par la Commission mixte d'enquête judiciaire sur le coup d'Etat. Ces témoignages, lus au cours de l'audience de vendredi, étaient accablants pour la plupart des condamnés, souvent cités nommément dans certaines phases du putsch. Dans le cas du général Kolingba, des témoins ont rapporté la tenue de réunions secrètes à son domicile, où des armes avaient également, selon eux, été entreposées. La Cour criminelle, présidée par Zacharie Ndouba, a créé la surprise en condamnant aussi à mort le député d'opposition Charles Massi, un militaire en disponibilité et en exil depuis début 2001 en France, ainsi qu'un colonel des douanes, pourtant présentés par le procureur général parmi les "co-auteurs" du putsch. Le général Guillaume Lucien N'djengbot, un proche d'André Kolingba incarcéré au moment des faits avant d'être libérés par les putschistes, contre lequel avait été requis la peine capitale, a en revanche été placé dans ce groupe des "co-auteurs", dix personnes au total, condamnés à "20 ans de travaux forcés". Pour tous ces condamnés, la Cour a par ailleurs ordonné la "confiscation des biens meubles et immeubles". Le verdict a également été sévère envers ceux que le procureur avait décrit comme des "déserteurs", un groupe d'environ 580 militaires en fuite ou qui, rentrés à Bangui dans l'anonymat, ne se sont pas présentés à la justice de leur pays. Elle les a reconnus coupables de "désertion pour complot", avant de les condamner "à dix ans de réclusion", alors que les peines requises étaient de "10 ans de travaux forcés". La Cour criminelle a par ailleurs délivré à l'issue du verdict un "mandat d'arrêt" contre l'ensemble des condamnés jugés par contumace, qui ont également été "déchus de leurs droits civiques". A la suite d'une courte suspension, la Cour a repris le procès de quelque 82 autres présumés putschistes, militaires et civils, présents à Bangui, et parmi lesquels figure l'ancien ministre de la Défense de l'époque, Jean-Jacques Démafouth, accusé d'avoir ourdi un complot parallèle.

TREVISO Reperiti gli alloggi per i trenta marocchini (uomini, donne e bambini), che da giovedì dormono davanti al Duomo di Treviso. La soluzione trovata in Prefettura. SENZA IL SINDACO GENTILINI

TREVISO - Nove appartamenti per dare una sistemazione dignitosa alla maggior parte degli immigrati che protestano, dormendo davanti al Duomo cittadino per protestare contro lo sfratto ricevuto. Forse già da domani le famiglie troveranno ricovero negli alloggi, i single potranno usufruire del dormitorio dell'ex caserma Piave a Treviso. Non ci dovrebbe essere ricorso alle roulotte. Questa sistemazione è il risultato del lungo vertice che si è svolto in prefettura a Treviso per tentare di trovare una soluzione al caso. Al vertice hanno partecipato il prefetto, Federico Quinto, il questore Dante Consiglio, gli assessori di tutti i comuni interessati, la Curia vescovile di Treviso con don Canuto, i rappresentanti dei sindacati, delle Asl, della Coldiretti, degli industriali. Assenti oltre l'Ater, l'istituto proprietario delle case dalle quali gli immigrati sono stati sfrattati, il sindaco di Treviso, Giancarlo Gentilini e il presidente della Provincia, Luca Zaia. Concluso il vertice il prefetto ha convocato le famiglie, che non hanno partecipato alla riunione, per esporre loro la soluzione raggiunta. All'appello mancherebbero ancora tre o quattro appartamenti, ma il segnale dato dagli amministratori è interpretato positivamente da quanti hanno sostenuto in questi giorni la protesta degli immigrati: “La strada sembra quella giusta - ha detto Sergio Zulian di 'M21' - ma stiamo a vedere. L'importante è che si trovi una soluzione dignitosa per tutti”. Questa potrebbe dunque essere l'ultima notte che le famiglie marocchine, bambini e una donna al nono mese di gravidanza compresi, passano all'esterno della chiesa principale di Treviso. Ma i rappresentanti delle associazioni hanno fatto osservare che “questo episodio è soltanto la punta di un iceberg, non ci sarebbe da sorprendersi se tra pochi giorni un caso analogo si dovesse ripetere in qualsiasi punto del territorio. Occorre quindi una politica di prevenzione, sicuramente non di gestione dell'emergenza come quella di oggi”.